Une industrie singulière et prédominante en Anjou

Plusieurs méthodes d’exploitation ont été utilisées au fil des siècles et suivant les régions :

Ramassage de pierres, carrières à ciel ouvert avec des gradins droits en descendant et l’extraction souterraine avec des puits droits.

Avec la révolution industrielle, les grands exploitants se regroupent progressivement et créent en 1891 la principale société d’extraction d’ardoise en France : la Commission des Ardoisières d’Angers. Elle rassemble à elle seule 85% de la production nationale.

L’histoire de la Mine bleue débute en 1916, à l’époque où l’exploitation de l’ardoise est à son apogée en France et en Anjou.

À cette période, on dénombre une dizaine de sites ardoisiers majeurs en activité dans la région, du Sud de la Mayenne à la rive Sud de la Loire :

Les Ardoisières de la Gâtelière (1916-1936), les Ardoisières de Misengrain (1833-1999), les Ardoisières de Bel air de Combrée (1896-1982), les Ardoisières de la Pouëze (1830-1997), les Ardoisières de Renazé (fermeture en 1976), les Ardoisières d’Angers (1891-2013)

1916 : Création de la société anonyme des « Ardoisières Angevines de St Blaise »

1921 : Début de l’exploitation

1935 : L’ardoisière connaît son record de production : 620 tonnes d’ardoises fabriquées pour le marché britannique.

1936 : Fermeture suite à la faillite de l’actionnaire principal, la banque « Bougère Fils et Pousset » d’Angers

1959 : Dénoyage qui révèlera le bon état du fond et l’intérêt des réserves en place. La conjoncture ne permettra pas la réouverture

1987/88 : Études de faisabilité, technique et de marché en vue d’une reconversion touristique

1991 : Ouverture de la Mine bleue, en tant que site touristique, expression de la volonté de faire perdurer la mémoire et de conserver le patrimoine